Il y a un an, une grande et illustre plume de La Presse s’est éteinte. Notre collègue et ex-P.d.g. à La Presse de Tunisie, Slah Maâoui, a tiré sa révérence le 30 décembre 2019. Son cœur avait lâché brusquement, mettant fin au parcours dense et riche d’un homme qui a cumulé plusieurs postes médiatiques et politiques.
Grâce à la force de sa plume et à la magnificence de ses écrits, chacun de ses articles provoquait l’émerveillement. Avec sa disparition, une page glorieuse de mémorables hauts faits à La Presse s’est tournée. Ses amis et collègues se rappelleront tous son éducation, sa grande culture, son altruisme, sa bonté, son courage et son patriotisme. Jovial, courtois, serviable et sociable, il savait créer une atmosphère conviviale, propice au travail en équipe. Il prenait la vie du bon côté et la banalisait souvent. Il aura marqué son époque et plusieurs générations de journalistes.
Avec sa disparition, La Presse de Tunisie a perdu un rédacteur en chef charismatique, un P.D.G. à la démarche indépendante et à la personnalité singulière. Mais aussi la Tunisie a perdu un homme d’Etat qui avait des qualités exceptionnelles dans tous les domaines : un patriote dévoué, un homme consciencieux dans son travail, passionné et d’un niveau culturel très élevé. La plume n’est tombée de ses mains qu’avec la mort. Il laisse un legs culturel considérable et un précieux héritage fait de sacrifices et de dévouement pendant de longues années, faisant de lui un symbole de patriotisme et de professionnalisme. Repose en paix, cher collègue et ami. Ton âme plane sur la rédaction du journal et tu seras à jamais parmi nous.